Accès à l'eau potable
Le village de Boko est situé sur l’archipel des îles Karones au large de Kafountine, à l’embouchure du fleuve Casamance au Sénégal.
Certaines de ces îles sont plus grandes ou plus éloignées du continent que d’autres.
Boko est une petite île au milieu de cet archipel et n’avait aucun accès à l’eau potable sur place.
Raison pour laquelle, nous avons choisis de nous concentrer en priorité sur cette île.
En effet, les villageois n’avaient pas d’autres choix que d’aller en pirogue, acheter l’eau à Kafountine.
Ce qui est un vrai problème financier et représente un laborieux travail.
Les mangroves (végétation à base de palétuviers) qui sont censées contribuer à la protection des abords de l’île, sont fragilisées par la pêche.
Ceci ajouté au phénomène de remontée du niveau de la mer, fait que lorsque l’on creuse un puit, il n’y a que de l’eau saumâtre qui en sort.
Expérience faite en 2020. Suite à cela, des discussions ont été menées avec les habitants et les autorités de la région afin de trouver une solution plus adéquate et aidante.
La décision a été prise de construire des réservoirs (appelé canaris au Sénégal) à côté des maisons. Ceci afin de récolter l’eau pendant la saison des pluies. Sept réservoirs pouvant contenir 5'000 litres chacun ont été construits.
Grâces aux dons, nous avons pu récolter la somme nécessaire pour aboutir à ce projet de 2020 à 2021.
Les habitants ont donné un retour très favorable et ils ont pu expliquer que ces constructions leur permettent de s’approvisionner en partie en eau potable. Niotol’Ô et les villageois ont l’espoir d’avoir suffisamment d’eau pour boire, cuisiner, se laver et faire la lessive… mais aussi dans l’idée de créer des jardins potagers et des vergers jusqu’à présent inexistants à cause de cette problématique d’accès à l’eau. Ceci améliorerait leur santé globale.
Une partie des dons récoltés contribuent à l’évolution de ce projet.
La santé
L’île de Boko étant excentrée du continent, les villageois ont besoin d’aller en pirogue jusqu’à Kafountine, la ville la plus proche ; ceci afin d’aller travailler ou faire des achats par exemple.
Par ailleurs, n’ayant pas de système de santé sur aucune des îles Karones ; les habitants utilisent la pirogue courrier afin de se rendre à l’hôpital.
La pirogue passe une fois par jour à Boko, selon la marée. Lorsqu’une personne a un problème de santé, elle est contrainte d’attendre la pirogue et parfois l’état de santé est trop fragile pour se déplacer ou trop urgent pour attendre.
​
C’est pour cela qu’un dispensaire a été construit sur chaque île mais personne n’est assez formé (par manque de moyen pour terminer la formation) pour accompagner les malades sur place. De plus, il n’y avait aucun médicament sur Boko.
​
Grâce à la récolte de don qui a été faite en mars, avril et mai 2020 ; des médicaments ont pu être donné dans le dispensaire, ce qui leur a apporté une grande aide !
​
Etant donné que les pirogues sont prévues soit pour faire la navette entre les îles, soit pour la pêche ; elles ne sont pas toujours disponibles pour amener les malades en urgence à l’hôpital.
​
Au vu de cette situation généralisée à tout l’archipel Karone ; des discussions ont été menées avec les habitants de Boko. Nous nous sommes arrêtés sur deux solutions :
-
L’achat d’une pirogue ambulance avec un système de paiement à bas prix pour transporter les malades à l’hôpital.
-
La création d’un système de santé en auto-gestion pour toutes les îles environnant Boko.
I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. Let your users get to know you.
